C’est l’Evangile qui nous révèle comment Marie prie et intercède dans la foi :
à Cana (cf. Jn 2, 1-12) la mère de Jésus prie son fils pour les besoins d’un repas de noces, signe d’un autre Repas, celui des noces de l’Agneau donnant son Corps et son Sang à la demande de l’Église, son Epouse. Et c’est à l’heure de la nouvelle Alliance, au pied de la Croix (cf. Jn 19, 25-27), que Marie est exaucée comme la Femme, la nouvelle Eve, la véritable « mère des vivants ».
C’est pourquoi le cantique de Marie (cf. Lc 1, 46-55) est à la fois le cantique de la Mère de Dieu et celui de l’Église, cantique de la Fille de Sion et du nouveau Peuple de Dieu, cantique d’action de grâces pour la plénitude de grâces répandues dans l’Economie du salut, cantique des « pauvres » dont l’espérance est comblée par l’accomplissement des Promesses faites à nos pères « en faveur d’Abraham et de sa descendance, à jamais ».